Algérie - Cessation d’activité d’ici 2 mois, pénurie des produits avec flambées des prix, mise au chômage de plus de 40.000 employés…
C’est le tableau noir prévisionnel que dépeignent les fabricants de produits électroniques, électroménagers et IT& Mobile dans une lettre datée du 7 octobre adressée au ministre des Finances et dont ALG24 détient une copie.
Un diagnostic qui émane de l’étude des nouvelles règles portées sur la note adressée à l’ABEF concernant les mesures relatives aux importations de téléphonie et électroménager en CKD/SKD. Notamment l’aspect portant sur « le recours au différé de paiement de neuf (9) mois ».
« Aucun fournisseur ne peut accepter ces règles ! »
Expliquant leurs craintes, les producteurs algériens indiquent qu’ »il est théoriquement et pratiquement impossible de trouver un fournisseur qui accepterait d’accorder un crédit de 9 mois ».
« Nous avons d’ailleurs entamé les discussions avec nos fournisseurs dés la production de ladite note dans les médias, et nous avons pu vérifier qu’ils ne sont guère prêts à accepter la moindre formule de crédit limité par un timing, qu’il soit sur le court ou le moyen terme », peut-on lire sur le document.
Une mise à mort de la production nationale d’ici 2 mois !
Les producteurs rappellent que le cycle de mise sur le marché d’un produit (commande de kits, transport, production en Algérie) prend en moyenne 3 mois. Ce qui implique, poursuivent-ils, que l’ »application de ladite note avec effet immédiat conduira d’ici peu, soit d’ici le mois de janvier 2020, à la cessation de production par les fabricants nationaux dans la mesure où les fournisseurs refusent catégoriquement de donner l’aval de passer aucune commande dans les conditions fixées par cette nouvelle note ».
Les conséquences attendues…
Quelques conséquences de cette mesure très éloignée des réalités du terrain et des pratiques commerciales à l’international, prévue par les producteurs :
- Risque de cessation de la production dés début décembre car la quasi-totalité des opérateurs n’ont pas pu lancer les commandes de Kits. Ceci est la conséquence directe du refus de la grande majorité des fournisseurs de se conformer aux nouvelles conditions de paiement exigées (paiement différé sur 9 mois).
- Un nombre minime de fournisseurs a accepté de nouveau mode de paiement, mais avec une hausse du pris qui varie de 7 à 10% (ceci afin de couvrir les frais de banque et ‘assurance engendrés par ce type de paiement). Cette hausse va se répercuter systématiquement sur la facture d’importation de 7 à 10% également (ce qui constitue une perte pour les banques algériennes au produit des banques étrangères).
- Risque de pénurie des produits avec une hausse vertigineuse des prix.
- Risque de mise au chômage des 40.000 employés qu’emploie l’activité de cette filière.
- Risque de perte en taux de change surtout que la durée est très longue.
Lire aussi : Smartphones et électroménagers : Nouvelles règles pour les importateurs…
les escrocs s’inquiètent !!! c’est fini toutes les facilités du piston et du trabendo . et les registres de commerces aux noms des grands monsieurs et à chaque fois ils vous disent « machi ana moulah » el-maalem élli gale. clarifiez vos situations et payez vos impots et tout rentrera dans l’ordre. fini le trafic avec ceux de l’autre coté de la rive. pénurie dites vous ? on verra cette pénurie et qui la provoquera. il y a beaucoups d’honnetes commerçants qui voudraient travailler mais les actuels locataires d’el-harrach les avaient bloqués. tout passait par eux. et dire qu’ils nous avaient gouverner pendant plus de 20 ans. alors les tentacules des grands escrocs, c’est fini étalaoubète et l’argent facile !!!!